La FPA a dressé son bilan pour l’année 2022. Elle s’est d’abord félicitée que la diversité de ses actions lui a permis de nouer des liens et des partenariats avec le monde associatif, puis d’approcher les institutions liées à la santé et au handicap. Elle regrette toutefois n’être toujours pas identifiée « comme porteuse de ces sujets de fond, notamment auprès des mécènes et donateurs. », écrit-elle dans son bilan d’activités 2022.

Ce qui explique selon elle, sa difficulté à lever des financements pour des projets annexes non prioritaires. En conséquence de quoi : « La FPA a commencé à réduire son programme interne d’actions au profit de grands projets sociétaux pour lesquels elle cherche des partenaires reconnus et des ressources appropriées. »

Des financements axés sur la recherche

Côté ressources justement, le budget de la fondation l’année passée s’est établi à un peu plus de 12,5 millions d’euros (M€). Ces deniers ont été prioritairement fléchés au soutien à la recherche (76 % des dépenses totales) avec une part de 55% pour l’Institut de l’Audition (IdA) et 6% pour les centres de recherche clinique (CReAs). La FPA a également initié plusieurs appels à projets et attribué les prix émergence recherche fondamentale, émergence recherche clinique et un grand prix international.

12% du budget a été alloué aux projets sociétaux pour la promotion du test d’audition Höra à travers une campagne TV, et la réalisation d’une seconde édition des prix sociétaux entre autres. Enfin, 13% des fonds ont servi au fonctionnement général de la FPA.

« L’année 2022 se caractérise par une baisse des dépenses globales concernant les activités internes à la FPA et par une hausse du soutien à l’IdA et aux CReAs dans le cadre des accords mis en place en 2019 avec l’Institut Pasteur et l’AP-HP. », conclut la FPA. Son principal soutien demeure la Fondation Bettencourt Schueller (11,4 M€). Pour l’année en cours, la FPA espère diversifier ses ressources et recherche de nouveaux partenariats sur tous ses projets.