Le Pr Lionel Collet quittera le cabinet d'Agnès Buzyn le 1er mars
POLITIQUE
Lionel Collet, actuellement Conseiller spécial au sein du cabinet de la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, va quitter ses fonctions « à sa demande » le jeudi 1er mars.
Cette information émanant de la revue Espace social européen a été confirmée à l’APM par le cabinet de la ministre. Le Professeur Collet, Conseiller d’État, va ainsi retrouver son poste Place du Palais Royal. Il avait rejoint l'équipe d'Agnès Buzyn peu après sa nomination dans le gouvernement d'Édouard Philippe, en mai 2017.
Professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH), psychiatre et ORL, Lionel Collet, 63 ans, a dirigé le laboratoire "Neurosciences et systèmes sensoriels" (CNRS, UMR 5020) de 1991 à 2006 et a été membre du Comité national de la recherche scientifique de 1995 à 2004. Chef du service d'audiologie et explorations orofaciales aux Hospices civils de Lyon (HCL) depuis 1999, il a présidé la commission scientifique de la recherche des HCL entre 1999 et 2003.
Conseiller d’État, il est également président du conseil d’administration de l’agence nationale de santé publique, Santé Publique France, qui est issue de la fusion de l’InVS (Institut de veille sanitaire), de l’Inpes (Institut national de prévention et d’éducation à la santé) et de l’Eprus (Établissement de préparation aux urgences sanitaires). Lionel Collet coordonne les travaux du Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) depuis 2015. Il a précédemment occupé le poste de directeur de cabinet de la secrétaire d’État chargée de l’enseignement supérieur et de la recherche Geneviève Fioraso, de mai 2012 à octobre 2013. Président de l’université de Lyon I de 2006 à 2011, il a été à la tête de la Conférence des présidents d’université de 2008 à 2010, dont il a été le premier président.
Aussi, Lionel Collet a toujours été impliqué dans le domaine de l’audioprothèse. Il est d’ailleurs à l’origine de la création de l’école de Lyon. Entre autres, il a maintes fois pris position sur des dossiers relatifs à la profession, celui du numerus clausus notamment, et appelait récemment à « ouvrir un vaste chantier sur l’audioprothèse en France après l’avis de l’Autorité de la concurrence ».