Entre Jeux olympiques et paralympiques, les sourds trouvent difficilement leur place

Pas facile de trouver sa place à Paris 2024 quand on est un sportif sourd. Pour les Jeux olympiques, cette déficience ne donne pas lieu à une adaptation particulière ; et pour les paralympiques, la surdité n'est pas considérée comme un handicap et n'entre dans aucune catégorie ! Alors les sourds se sont organisés avec leur propre compétition : les Deaflympics.

Nathalie Bloch-Sitbon, publié le 25 août 2024

Entre Jeux olympiques et paralympiques, les sourds trouvent difficilement leur place
MAJ 26/08/2024 Il existe des règles strictes pour les Jeux olympiques : il est possible pour un athlète sourd de participer aux JO avec les valides, mais dans la pratique, cela reste compliqué, notamment pour entendre les instructions. Cette limitation vise sans doute à éviter les tricheries de communication avec les coachs. Alors, peu de sportifs sourds arrivent à un niveau sportif suffisant pour compenser. Beaucoup se tournent plutôt vers leur propre compétition, les Deaflympics. Malgré tout, plusieurs athlètes sourds se sont illustrés lors de ces JO de Paris 2024, comme l'américain Aaron Small qui finit 8eme à l'épreuve de kayak (sprint 500 m double) ou encore le volleyeur américain David Smith, qui participe à ses 4eme JO, la golfeuse indienne Diksha Dagar ou encore la basketteuse belge Emma Meesseman, qualifiée de meilleure marqueuse des JO 2024....

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