La HAS lance une évaluation du programme national de dépistage de la surdité permanente néonatale
Tout l’enjeu consiste à améliorer l’efficacité de ce dépistage. Une première évaluation en 2019 avait déjà révélé d’importantes différences dans les pratiques professionnelles selon les régions.
Il est une nouvelle fois temps d’évaluer le programme national universel du dépistage de la surdité permanente néonatale mis en place en 2012. Cette nouvelle évaluation doit permettre de déterminer avec une plus grande efficacité la nature de la surdité à dépister (unilatérale ou bilatérale), les critères d’inclusion et d’exclusion aux protocoles et les modalités de dépistage, entre autres.
Elle doit aussi permettre d’aboutir à des conditions de mise en œuvre basée sur un plan organisationnel permettant de garantir la qualité, la sécurité et l’équité du dépistage. Concrètement, cette évaluation vise à fournir les éléments nécessaires à l’amélioration l’efficacité du programme sur le terrain, du point de vue technique, de la sécurité, de l’utilité clinique et de l’acceptabilité de la procédure de dépistage, puis de l’intégrer dans le processus du programme de dépistage nationale néonatale des maladies.
Une première évaluation en 2019
« Un premier bilan de ce programme, publié en 2019 par Santé publique France (SpF) indiquait une grande hétérogénéité des pratiques professionnelles selon les régions à toutes les étapes du programme, ne garantissant pas une égalité d’offre de soin des enfants selon les territoires. », rappelle la HAS dans son communiqué. Le bilan avait néanmoins établi que le taux d’effectivité du dépistage était de 94% et que celui d’enfants suspects de surdité bilatérale néonatale était passé de 1,4 à 0,9% après l’ajout du test.