Se connecterComment les professionnels de santé perçoivent-ils les outils numériques ?
La digitalisation touche tous les professionnels de santé, mais quel en est réellement l'impact ? Un baromètre PulseLife révèle que près de 9 professionnels sur 10 utilisent des outils numériques au quotidien, avec des avantages concrets pour les soins, mais aussi des défis à surmonter pour maximiser leur efficacité.
La transformation numérique bouleverse le métier d’audioprothésiste, avec l’arrivée sur le marché de solutions logicielles permettant une gestion intégrée du parcours patient, du bilan auditif au suivi à long terme des prothèses, en passant par les réglages des aides auditives et leur adaptation, ainsi qu’un meilleur suivi des pertes auditives. Les solutions dopées à l’intelligence artificielle ont également fait leur entrée sur le marché des audioprothèses. La tendance, elle, est globale et touche tous les professionnels de santé.
Presque 9 professionnels de santé sur 10 déclarent utiliser des outils numériques dans leurs pratiques, et 70 % les utilisent même plusieurs fois par jour. C’est ce que révèle un baromètre PulseLife, moteur de recherche médical, et d’Interaction Healthcare, société spécialisée dans la communication santé, réalisé auprès de 760 professionnels de santé, dont 54 % de médecins, 22 % d’infirmiers/IPA, 5 % de pharmaciens, 3 % d’aides-soignants et 16 % d’autres professionnels de santé (kinésithérapeutes, ostéopathes, dentistes, etc.).
Des impacts positifs, mais des axes d’amélioration
Les solutions les plus utilisées sont les outils d’aide à la décision médicale (50 %), les plateformes de formation (44 %) et les solutions de téléconsultation (27 %).
93 % des professionnels estiment que ces outils ont un impact positif sur la qualité des soins. Parmi les principaux avantages, on trouve l’amélioration de l’efficacité dans la prise en charge (64 %), le gain de temps (55 %) et des diagnostics plus précis (48 %).
« Les soignants identifient également des bénéfices concrets pour les patients, tels qu’un meilleur suivi de leur état de santé (67 %), une meilleure compréhension de leurs pathologies (63 %) et une communication renforcée avec leurs équipes médicales (53 %) », développe le baromètre.
« Si ces technologies apportent des bénéfices concrets, elles soulèvent également des défis majeurs », peut-on lire dans le baromètre. Les répondants soulignent notamment des axes d’amélioration tels que l’ergonomie (60 %), la mise en place de formations (53 %) et la personnalisation des outils en fonction des besoins des professionnels (52 %). L’adhésion est également moins forte du côté des patients, qui, selon les soignants, ne sont que 51 % à y trouver un intérêt.
