Aides auditives : AudioTelligence lance une campagne de financement
Cette campagne de financement participatif vise à financer la production initiale de 1000 appareils auditifs Orsana.
Basée à Cambridge au Royaume-Uni, la société de logiciels AudioTelligence a lancé une campagne de financement participatif pour développer sa technologie d’aide auditive Orsana, conçue pour une écoute en milieu bruyant. Initialement, la société envisageait de collaborer avec l’une des grandes marques du secteur. Mais la société indique que « même si les essais du prototype Orsana ont donné lieu à un flot de demandes de renseignements de la part de personnes touchées par ce qu’on appelle le « problème des cocktails », elle s’est heurtée à un mur et la collaboration n’aboutira pas.
L’entreprise a finalement opté pour le financement participatif afin de recueillir 400 000 £ (environ 466 000 euros), pour financer la fabrication d’un lot de 1 000 appareils auditifs et d’écouteurs sans fil. Pour encourager les troupes, la société a annoncé qu’elle récompenserait les premiers contributeurs en leur offrant des aides auditives.
« Notre conviction inébranlable dans les énormes avantages de notre technologie motive notre passion pour la rendre accessible à tous ceux qui en ont besoin. », a déclaré Sue Handley Jones, PDG d’AudioTelligence citée dans un communiqué.
Orsana c’est quoi ?
Décrit comme petites et légères, les aides auditives Orsana utilisent des microphones intégrés et des algorithmes pour isoler la parole du bruit. Les technologies de séparation aveugles des sources et de suppression de bruit garantissent des performances élevées et une faible latence de 50 ms promet la société. Il suffit à l’utilisateur de placer l’appareil sur une table pour bénéficier d’une voix claire diffusée les écouteurs sans fils.
AudioTelligence n’hésite d’ailleurs pas à envoyer quelques pics à la concurrence pour vanter les mérites de sa technologie. « Le succès d’Orsana réside dans une approche différente des solutions auditives traditionnelles qui utilisent des techniques telles que la formation de faisceaux et la réduction numérique du bruit », décrit la société dans son communiqué. Des techniques « traditionnelles » qu’elle juge imprécises et pouvant déformer les voix et produire des bruits parasites.