Une étude sur les déclencheurs du primo-appareillage
L’étude vise à recueillir des informations auprès d’utilisateurs québécois et français d’aides auditives afin d’identifier des éléments liés à l’expérience et à la satisfaction, qui poussent à s’appareiller ou non. Les chercheurs souhaitent, à terme, développer un programme d’intervention pré-appareillage.
Qu’est-ce qui pousse les gens à s’appareiller ? C’est la question au centre d’une étude de recherche franco-québécoise, pilotée par l’Université Laval (ville de Québec) et l’Audiocampus de l’Université de Montpellier. Soutenue, entre autres, par l’Association JNA ou encore la Fondation Internationale de Recherche appliquée sur le Handicap, cette recherche, qui prend la forme d’un questionnaire en ligne, est la première étape devant permettre d’aboutir à un programme d’intervention pré-appareillage adapté au Québec et à la France.
« Globalement, nous souhaitons mieux connaître le point de vue des usagers envers la prothèse auditive et les services reçus, puis utiliser les données récoltées pour identifier les éléments qui devraient être inclus ou exclus d’un programme d’intervention pré-appareillage », développent les chercheurs en préambule.
Un questionnaire disponible en ligne
Dans le détail, les chercheurs veulent déterminer et comparer les taux d’adoption, d’utilisation et de satisfaction chez les répondants atteints d’une perte auditive, décrire les services reçus lors de l’appareillage et mesurer la satisfaction des patients vis-à-vis de ces services.
L’étude doit également identifier ce qui, dans ces services, favorise ou, au contraire, nuit à l’adoption, à l’utilisation et à la satisfaction. Enfin, ce questionnaire doit donner de précieuses indications sur la qualité de vie des personnes appareillées, de celles qui ne le sont pas mais qui présentent tout de même une perte auditive, et de celles qui n’en rapportent pas. Le questionnaire est disponible en ligne jusqu’au 30 juin 2024.