L'afflux des audios diplômés en Espagne a-t-il vraiment un impact sur le recrutement en France ?
L'arrivée sur le marché des premières générations d'étudiants audioprothésistes diplômés en Espagne, qui seraient environ 600 par an selon nos informations, contre seulement 300 étudiants formés en France, permet-elle de trouver plus facilement des candidats au recrutement ? Ou, à l'inverse, a-t-elle dégradé l'accessibilité à l'emploi des étudiants issu du cursus français ?
Après l'explosion de l'activité due au 100 % Santé en 2021, beaucoup de nouveaux centres auditifs ont ouvert, accentuant encore un peu plus la pénurie d'audioprothésistes, dont le recrutement était déjà tendu depuis plusieurs années. Simultanément, par le hasard de la disparition des prépas à la suite de l'intégration dans Parcoursup de la sélection des étudiants, une filière de formation des audioprothésistes s'est mise en place à partir de l'Espagne. Le nombre de places étant limité par un numérus clausus d'environ 300 en France, depuis 2021, de nombreux aspirants audioprothésistes se tournent vers ce pays, qui propose des formations payantes peu sélectives à l'entrée, pour obtenir leur diplôme.
Après deux années d'études en cursus espagnol, puis une année de stage (et plusieurs mois pour le trouver), les premières « grosses » générations de ces diplômés espagnols arrivent actuellement sur le marché du travail français. Ils seraient...
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