Dossier - Fin de la primo-prescription par les généralistes : des conséquences plus importantes que prévu
La fin de la possibilité pour les généralistes de prescrire les premières aides auditives aux patients a eu des conséquences plus spectaculaires que prévu sur l'accès aux audioprothèses. Les professionnels de l'audition alertent et proposent des solutions.
Alors que la prescription des premières aides auditives était réservée aux médecins ORL, le ministère de la Santé a mis en place en 2018 une dérogation autorisant cette opération aux médecins généralistes, pour les patients de plus de six ans, dans le but d'accompagner la réforme du 100 % Santé. Dans ce texte, il était en revanche prévu que les généralistes souhaitant poursuivre ces prescriptions après le 1er janvier 2020 devaient suivre une formation spécifique en otologie médicale. La pandémie de Covid et le retard pris par la mise en place de la formation sont passés par là. Cette dérogation a ainsi été prolongée plusieurs fois, jusqu'à arriver à son terme et ne plus être prolongée au-delà du 30 septembre 2022. Depuis, la formation s'est mise en place au compte-gouttes, et seule une cinquantaine de médecins généralistes sont formés à ce jour à l'otologie médicale, sur les 100 000 que compte la France aujourd'hui.
Six mois plus tard, les...
Ce contenu est réservé aux utilisateurs inscrits sur le site audioinfos365.fr
Déjà abonné ? Connectez-vous