Le SDA plaide pour mieux définir le rôle des assistants

Dans un communiqué, le SDA se dit convaincu que « la majorité des établissements ont une organisation en binôme adaptée aux nécessités du métier et respectant la réglementation », mais il appelle à mieux définir le rôle complémentaire des assistants.

Depuis 1967, les tâches de l’audioprothésiste sont connues, du choix de la correction auditive au choix du modèle et aux réglages. Longtemps pratiqué par des professionnels seuls, le métier a peu à peu évolué vers des structures plus organisées, avec des assistants, sur le modèle des cabinets dentaires. Cette évolution a brouillé les lignes et les prérogatives entre diplômés et assistants.

Des réflexions en cours

Dans ce contexte, le rôle de l’assistant dépasse le simple accueil téléphonique ou la prise de rendez-vous. Bien souvent, ils sont sollicités pour conseiller et délivrer des accessoires associés aux aides auditives, gérer des assurances, des commandes, des facturations et le tiers payant, ou encore prioriser des rendez-vous. Toutefois, certaines fonctions, comme l’audiométrie, l’ajustement des réglages ou la prise d’empreintes, sont strictement réglementées et demeurent réservées aux audioprothésistes diplômés.

Le SDA a indiqué dans un communiqué qu’une réflexion est en cours sur l’établissement d’un décret de compétences, afin de mieux délimiter les actes réservés aux diplômés et ceux qui pourraient être confiés aux assistants. Parallèlement, des travaux sont menés sur la place de l’audioprothésiste dans le parcours de soins, en particulier pour les actes de dépistage, l’audiogramme et le retrait de cérumen lors des visites régulières.

Un effort particulier est aussi porté sur la formation des assistants. L’objectif est de faciliter leur recrutement et d’harmoniser leurs compétences. Des cursus de formation sont en cours de développement pour soutenir cette évolution.