Le Synea a son nouveau directeur général

Le Synea (Syndicat National des Entreprises de l'Audition) a nommé Patrick Vacquier au poste de délégué général. Bénéficiant d’une expérience en tant que consultant en affaires publiques, et de responsable et conseiller stratégique au sein de partis politiques, son profil devrait peser dans les discussions autour de la création d’un ordre des audioprothésistes.

Par Lucien Brenet, publié le 18 avril 2025

Le Synea a son nouveau directeur général

Patrick Vacquier a, au cours de sa carrière, pêle-mêle : organisé les travaux de la commission des Affaires économiques et de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire ; supervisé les séances en hémicycle et coordonné la majorité pour les séances publiques ; assuré les relations avec les élus et les relais locaux sur des événements impliquant un financement du parti, entre autres…

Il a occupé les postes de consultant en affaires publiques et veille stratégique chez Comfluence, de 2013 à 2016, de responsable Vie et Financement politique du parti La République en Marche de 2016 à 2019, puis de conseiller stratégie et procédure au sein du Groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, de 2019 à 2024. C’est un profil très politique qui prend le poste de délégué général du Synea, organisation qui regroupe les principaux patrons des grandes enseignes. Un profil intéressant pour le Synea, qui souhaite prendre part aux discussions concernant la création de l’Ordre des audioprothésistes – dont le projet de loi a été déposé à l’Assemblée – mais peine encore à faire entendre sa voix.

Rappelons que le Synea est opposé à un tel Ordre. Il avait dit regretter de ne pas avoir été consulté sur la question, contrairement au SDA (Syndicat des Audioprothésistes) et au CNA (Collège National d’Audioprothèse), favorables au projet de loi déposé par le député François Gernigon. Le Synea a dit craindre le risque d’entre-soi des instances ordinales, jugeant que la lutte contre la fraude relève davantage des autorités comme l’Assurance maladie. Il déplore le coût, la charge administrative et le temps que représenterait la mise en place d’un Ordre, au détriment des soins aux patients, et s’inquiète du montant de la cotisation qui serait due par les audioprothésistes.

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